Autopsie de ma mémoire
Le vingt et unième siècle me voit dans mon essence.
Je serai la fille de ma mère , j'avais sa grâce , son pardon serait ma renaissance .
Je n’en finissais pas d’en mourir sur mes toiles sans pouvoir jamais voir éclore le jour.
Je naquis à trente six mille kilomètres de chez moi.
Mon origine jaillit comme un geyser;
soudain mes liens essentiels avec ma terre de naissance rendirent fécondes mes heures de méditation sur l'art.
J’émergeais de la bouillie que j’avais fabriquée.
Là, je plongeais en larmes, avec ivresse et reconnaissance, car dans le même temps je devenais le peintre. d'une Algérie que je faisais surgir d' une autopsie de ma mémoire .
Je voulais me reconnaitre dans ces jeunes peintres algériens du nord, du sud, dans le désordre des temps et des lieux .
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