Je n’aurais jamais été capable d’écrire cette analyse savante, habile et séduisante dEric Aeschimann dans le NouvelObs que j’ai lu attentivement, deux fois même tant est restreinte ma capacité à aborder le doigté d’un texte.

 

Hier soir, tard, après les insipides Drucker et Bruel, suspendue aux lèvres d’Alain Finkielkraut, cet homme qui « ne veut blesser personne », au sourire charmeur sensible à l’humour :

« – Avez-vous mal vieilli, lui demande Laurent Ruquier qui pour une fois ne s’est pas trop mal débrouillé.

– Un vieux con, ça s’est entendu très fort !! »

 

Ce mec-là est séduisant quoi qu’on en dise.

 

D’autre part :

« – Si le monde n’avait pas de frontières, on ne pourrait fuir nulle part »…

 

Pour la nomade que je suis, c’est un langage qui n’a pas de sens, mais je suis à des années lumières du discours de Finkielkraut, même les frontières invisibles je les marginalise.

 

Puis il cite Montesquieu, Fustel de Coulanges, Péguy, Barrès, moi qui ai brillamment fini mes chères études à 16 ans, je suis épatée sachant que le khâgneux pourrait en citer mille autres et toujours aussi facilement, mais ce n’est pas un cuistre, lui !

 

Ses mains parlent, je suis émue de voir ce bel homme si nerveux : « je n’ai jamais cessé d’être le juif que je suis, je paye ma dette », c’est le « cri ».

 

Douloureux  . Historique . Mémorial .

Alain Finkielkraut est un pilier de ce 21eme siècle .