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Dieu dans le « Whos’ who »

 
 
 
 
Mon  beau Philippe

 

Le ciel pendait de tous les côtés.
Il y avait longtemps que les talmudistes talmudaient, que les moines fondaient en méditation sous leur capuchon, que les nonnes se jetaient à plat ventre bras en
croix sur les dalles froides de leurs couvents, que la voix des muezzins résonnait dans le ciel d’Allah, tous intermé-
diaires, tous missionnés, tous savants de la Parole.
 
Parole, image, saintes ou pas, fallait bien aller à la source sous peine de magnifier un Dieu ménagé, engagé, nourri, emprisonné uniquement par les artistes.
 
À fouiller dans la mémoire du Christ,  à errer à travers les Évangiles pour trouver enfin la vérité dans une trouée de l’étamine mitée par des entités mosaïques, des nombres parfaits du chiffre zéro, de manœuvre en manœuvre, de scénario en scénario, une image de Dieu s’était-elle
créée en moi ?
Avais-je lu et entendu la Parole ?
Existait-Il ?
Et moi ? Mirage muré dans un cerveau étonné, éclair de femme réelle ou relais ?
 
Les gardiens de la mythologie grecque
avaient eu des relations menaçantes, mutantes avec les maitres du Livre.
 
Je les soupçonnais d’avoir été immensément ingénieux pour avoir incité réalisateurs et grands cinéastes du monde américain à devenir agitateurs number one de ces nominés périssables, démesurément gentillets prêts à épandre leurs indigences mentales, visages rafistolés,cramponnés à leurs oscars gobés comme des confettis de l’Olympe.
 
Kyrielle d’angéliques moutures précuites à Hollywood, à musarder dans les agences les mieux rétribuées du monde sans mystère et sans art, partie en vrille …
 
Chez les Dieux du monde grec ni ange ni démon.
Gérant une armée de terre, de mer, de l’air, montagnes dunes ruisseaux mers immensités ardentes menant un combat aventureux mirent leur génie à contribution.
 
Dans un élan lumineux au rythme andalou, brassant des combats de cendres, tous animés par un marivaudage d’adultes ils semèrent la panique chez les habitants des nuées de l’Olympe et mirent le feu au mot oracle.
 
Dans les ravins et les replis du rocher fameux plus haut encore à en crever les nuages, ingénument ce fut toi, Apollon de mi corazón qui se manifesta le pre-
mier :
 
« Au commencement était la Parole, et la
Parole était avec Dieu, et la Parole était
Dieu".


05/05/2020
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