Dans un coin du Cheliff
J’ai vécu mon Algérie en innocence .
Cette candeur dont je n ‘avais aucune conscience , je l’étanchais en paresses , les
yeux fermés, ne me laissant éblouir que par des riens .
Je sentais bien les regards étonnés sur ma peau , mais tout ce qui ne participait pas
de cet appel au soleil était subi comme mutilation.
Je me laissais glisser dans cette brèche où futur et passé basculaient en dehors de
moi . J’étais été épargnée de choisir .
La Méditerranée me suffisait .
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