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 « "Les Nuits d'Alziprato »(  Corse) Il était une fois Richter

 

 

 

 

 

 

 

 

Sviatoslav Richter plays Chopin Scherzo no. 2 Op. 31



 Aimer à La -Vie-à -La -Mort.

Ne jamais se séparer d’ un être de chair ou d’ esprit,....Ne jamais le laisser s’éloigner .

 

Scherzo d’ un magistral passage entre vie et mémoire de vivre, perte du souffle de l ‘homme fragile, blessé ,vibrant de ses blessures .

Destin..fièvre... étourdissement ...souffles et âmes mêlés

Chopin et Richter inséparables pour une nuit enchantée à Alziprato .

 

Les quatre premières notes après le fa .............la -si-ré- fa- sont réduction de toute la suite en majeur ,car la tonalité est répartie en quatre en octaves de vies et de cris, de prières ,de réponses, d’ interrogations , nombreuses ardeurs de nomades dans une frénétique nécessité .

 

.Perdre sa voix à la veille de sa mort dans les magiques quatre notes du début .

 

Vif est le maître mot de ce   transport où le scherzo  tantôt sombre dans les glissandos tantôt valsé rageusement pour se perdre .

Nous avons entendu  Richter jouer ce scherzo aux «  Nuits d'Alziprato » au couvent de Corbara en Corse du temps de Henry-Louis de La Grange, une nuit d’été avec quelques amis .

 

Était-ce la magie du lieu , de ses hôtes ?

En moi les premières notes ..la -si- ré- fa- suspendues au fa premier comme si notre vie à tous dépendait de cette blanche avant de sombrer dans le vide du triolet .

 

.Sensation de l ‘ unique , de l ‘ incomparable homme tremblant d’ angoisse tel que nous l ‘avons vu , dans un impérissable attachement .
Mais qui sait le chemin qu ‘ a pu prendre un souvenir magistral ?

©L.C

 

 

 

 



16/06/2020
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