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Métamorphoses de mes véritables vies en restes de vérité . « Naissance d' une tragédie » en Oranie .

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-Moi :Ma  biographie  c’est  l ‘histoire d’ un  pays, l’Algérie  coloniale qui m’a vue naître où j’ai grandi, l’Algérie indépendante qui m’a déconstruite.

 

-Nietzsche : Analogie de tes trois expériences de vie en un choeur antique réel mais sans satyre ni berger, agacée que tu es par les métamorphoses de ce pays dont tu es artistiquement séparée par tes musiques internes réparties dans un monde que tu as quitté et retrouvé grâce à des murs invisibles analogues à des voiles de veuve sans vie sans désir sexuel .

 

-Moi : Vérité de philosophe sans expérience de l 'exil . Ma jeunesse c'est la Méditerranée qui appartient à l ' Histoire d' une civilisation mais qui ostracise les nouveaux arrivants à coups de maffia détonante .

 

-Nietzsche : C'est une charade ou une brèche dans ta vie ajaccienne ? Chercher le monde de son passé c'est ramifier les murs de l ' invisible aux murs de la Rome antique murée dans le miraculeux monde de « La Tragédie » .

 

-Moi :Ma Grande Affaire c'est NYC ou j 'ai découvert comment on pouvait naitre en toute liberté à coups de spatules et de pinceaux.

 

-Nietzsche :Tu joues avec la vie comme avec les hommes , les privant de toi pourvu qu ' ils te regardent comme une féminité parallèle à la vision qu ' ils veulent avoir d' une déesse . Mariage d' ogres et d'anges , réalités et voix ne peuvent regarder le même spectacle si ce n 'est en le modifiant avec des yeux de verre et des conteurs de rythmes dépeint par le satyre .

 

-Moi :Ombres et lumières , projecteurs éteints sur le théâtre grec mais grâce à une clarté venue on ne sait d' où acteurs et spectateurs sont les mêmes , enchantés les uns des autres sans le savoir . Mes derniers cent mètres sont des sables mouvants , une terre dans ma tête où les images qui se voulaient éternelles disparaissent dans une actualité tragique sous mon nez .

 

.-Nietzsche :Le rhapsode vit de musiques peintes alors que tu ne peins pas parce que tu entends mais par ce que tu vois:  le satyre de ta jeunesse en amoureux de l 'Algérie qui ne peut plus exister car ta maturité a parié sur une vision du passé comme vérité miraculeuse de misères et de joies .F.N



11/05/2020
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