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Mon héros a un grand chapeau noir, une peau blanche c’est une synagogue en déplacement qui baise tandis que je vadrouille en djellaba avec des tas de robes que j'enfile les unes sur les autres en mémoire des reines mariées répudiées , enlevées , reprises sans jamais réaliser un engagement -passion avec des rois soit trop vieux soit trop jeunes .

Je n‘aurai jamais assez de temps dans mon temps pour le déchiffrer.

Viendra t -il m’arracher à mon île pour me faire connaître d'autres rives ?

Recevrai-je des messages qui dansent avec leurs jambes en l 'air ? Je veux parler de ces mots qui couvrent de baisers les doigts des amants et transforment les saintes en prostituées ardentes ?.

Le peuple voyageur m‘a prise dans ses malles .

Ma carapace est brisée , mon bouclier réduit en miettes , mon orientalisme en a pris un sacré coup dans l 'aile .