Ode à mon père Antoine.X. Caggini
Entre jade et vert melon, la tendresse du printemps.
Il y eut ce jour où BC-AD eut un sens pour moi .
La foudre avait un nom,
Une hache meurtrissait chacune de mes secondes me laissant comme une loque entaillée .
Une image délicate gagnait une petite brèche, naissait renaissait dans une clarté tendre rythmée de ce qu’avait pu être un bonheur innocent dans mon enfance échappée : mon père cet éternel jeune homme venait vers nous les enfants, exécutant quelques pas de danse sur la marche turque….. il aimait Mozart.
Il avait parfumé ma jeunesse de ce ton léger qui pour l’instant réduisait mon âme en miettes.
« – Tu vois cette montagne, un jour je construirai ma maison là ».
Ce n’était pas une vraie montagne, la seule montagne que nous avions à Oran c’était le Murdjadjo, mais cette maison je la vivais avec lui.
J’étais venue au monde dans une vie arpeggionée d’amitié et de vents de grâce , dans le vert d’un petit melon sous l’ardent parfum de l’amour divin.
Férocement je voulais recouvrer la senteur, le bien-être du bonheur en communion avec la quarantième de Mozart.
Un jour, j’en suis sûre, ce père-là remettra ma vie en marche.
Ce fut sa mission sur la terre et au ciel aussi.
Je pourrais dire tellement plus .
Rêves et réalités ne sont que rarement paramétrés par les hommes .
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