lucecaggini.blog4ever.com

Mémoire d' une Reine morte

 

 

 

 

la reine morte

 

 

 

Poème d’une petite culotte parfumée

 

Soyez simple cher amant

Soyez simplement l'homme d’un moment

Soyez l’homme qui me ment

Soyez l’homme qui me manque

 

Tes silences pétochards, je m’en tape.

Le sacré ?…

Ce que je comprends du sacré ?

Je ne peux le saisir dans ma chair seulement quand les mots se sont dérobés à leur sens pour se dévoiler à d’autres sens.

Sans ce détournement, que resterait-il de cet acte profond,

intime ,caché,  de ces vibrations solaires comme le bitume surchauffé qui trouble la vue, comme le geste qui rend une femme haletante dans l’attente du long processus de l’effroi du désir.

« Effroi fait peur » mais c’est une peur fe­melle, lui, il en est bien conscient.

 

C’est cet instant pré­cis qui donne vie à ce Dieu dont on ne sait si celui qui viendra montrera une réalité ou un rêve .

Vrai ou périlleux, ouvert ou mécanisé, inaudible ou muet dans l’attente d’une belle réalité.

Il me brisa le ventre en deux.

Ma joie eut l’existence de la durée d’un batte­ment de cils.

Nous n’avions vécu que quelques nuits en­semble, quelques échappées sur des côtes ensoleillées qui auraient pu être macédoniennes ou javanaises… un trompe l’œil de vie, comme un clignotant que personne ne s’avi­serait d’éteindre.

 



21/02/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 70 autres membres