Un entretien à trois : Albert Camus, Michel Onfray et moi (écrit en 2012 )

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Entendre clair dans l 'encombrement sonore de ceux et celles qui devraient la mettre en pédale douce vu la poussière d’ intérêt de leur dire .

Dimanche:lu dans le monde Dans son manifeste censuré, Camus parle du degré d' inconscience où nous sommes parvenus ,faisant allusion à l ' humeur ou la compétence d' un homme . Un peu plus loin de la liberté de la presse de la liberté de l 'individu.

Michel Onfray ,pour sa part redonne la parole à un libertaire , à un auteur de chez nous, en même temps à l' homme dans son acception la plus enviable.

-Albert , ne te sauve pas, on a bien le droit de s'exprimer sur ce que l 'on sait de toi .

-Ma chère native algérienne,ne t'emballe pas comme si j 'avais sauvé la planète

1d'abord, rien de ma vie n 'a été parfait comme

l 'a dit Michel Onfray ……

2, j 'ai été tellement amoureux de notre chère Algérie,que ma seule joie fut d' en garder un grain de terre dans la partie la moins visible de ma personne,c'est à dire dans mon âme..…

.3 Mes joies de théâtre furent des joies d' amitié avec la France métropolitaine, terre d' accueil mais aucun rapport avec la terre de vie où la mort n 'existe pas. .Ne crois pas chère Lune que je sois toujours en lutte contre l ' injustice, je tourne à ma grande stupéfaction dans un monde de rires et de chansons. Nous jouissons d'une douceur via le mot amour, les valeurs de vie et mort n 'ont plus de sens , les valeurs sont diamétralement opposées et je suis enfin un algérien heureux.

-Cher Albert , tu me coupes la parole sous les pieds, je crois que je vais arrêter là mon intrusion dans ton monde de chansonnettes ;je m 'apprêtais à te demander comment tu avais trouvé samedi soir l 'interview des deux perruches sur France 2, ,parce que entre une Polony dans son rôle de bas -bleu qui nous parle de théorie des climats sur la Méditerranée et une Pulvar « qui se retrouve dans chaque mot »que Onfray lâche,je me suis endormie; . J'en aurai sorti des choses intéressantes, vu qu 'on a aimé les mêmes rivages et que je te pardonne d' avoir vu Oran sous un angle peu séduisant , à se demander si tu as jamais dansé avec une oranaise dans l 'une de ces fêtes à l 'espagnole sur la Place des Victoires !

-Eh bien , va lire ma correspondance avec mon immense ami gardien de but à Alger et tu verras que j 'ai eu la plus cordiale des aventures avec une amie de ta mère à Oran et que notre union fut merveilleusement joyeuse .

Quand à tes deux perruches, elles ont été plutôt fades chacune dans son style;la plus choquante fut Natacha qui ne sait pas lire entre les lignes, par manque d'esprit ,donc elle ne peut capter aucun message d' auteur ; quand à l 'autre elle fut simplement simple sans complexité de raisonnement !

Mais si tu le veux , nous prolongerons cette conversation sous un figuier ,à Ain -Tédeles là où tu as lu mon livre

« L 'étranger »pour la première fois .

-Eh bien , mon cher Albert c'est avec plaisir que je te verrai un soir d' été entre deux poésies de ma composition versus un gage de ta part ,de me promettre de ne pas me raccompagner en Facel-Vega.