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« Je suis pour certains, j’ai été pour d’ autres du temps où j ‘étais »

- « As tu été un homme banal de ton temps »?
- « Oui , mais j ‘étais le fils de ma divine mère »

- « En quoi ta mère a -t-elle été divine? Si c’est toi qui dit ça, ça doit avoir un sens un peu particulier.

Vu d’ ici on ne peut pas bien vérifier .»

- « Divine, ma mère l'a été grâce à son roman entre ciel et terre ......c’est à dire le rêve .

- « ?? Tu veux parler de son rêve où apparut l‘ange ?»

- « Oui,elle s’appelait Esther....Ma vie sur terre n ‘a rien eu de banal, mais ce fut fut laborieux .

- « Laborieux ? ....On te voit toujours en nomade , ou en pécheur ou en visite jamais seul toujours invi- té avec des copains. Tu appelles ça laborieux?

- « Réalise dans le parcours de mes visites ponctuées de speech, pas un seul généreux donateur , je fus royal, actualisant les rites et les ramages des uns et des autres, déployant des trésors de sagesse en fai- sant carburer mes neurones, initiant les riches au jeu du partage et les pauvres au mariage du réel et de l‘irréel, ma vie de jeune homme a été assez tendue »

- « Alors tu ne t’es jamais pris pour un Dieu? » - « Non...radieux mais jamais gâteux .»

- « Quand on pense qu ‘ ils se sont mis à quatre, peut être plus pour nous faire gober des légendes qui tiennent toujours le coup! les miracles ? c’était du pipeau? »

- « Ma mère Esther a ramé fort pour les réaliser , re- mettant sans cesse son métier sur le char de la Grande Ours avec la manie qu‘ont les mères juives pour le violon . Mais les rares romains qui m ‘ont écouté m’ on dit que j’étais le meilleur. Tu vois je suis né sous une bonne étoile .

- « Peut -être mais si on te connait pour ta sveltesse , ton teint bronzé , ton endurance à marcher, tu n ‘as pas eu de cheveux blancs et tu n ‘as pas fini dans ton lit »

- « Rien des combattants de la seconde guerre mon- diale ou des kamikazes du Japon, je me suis fait clouer le bec en quatre lettres I-N-R-I- diffusées par la vox populi, une pub jusqu’ aujourd ‘ hui jamais rééditée .

-« Si je te dis Marie, toi, que dis-tu? -« Aimer ».

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-« Encore toi? »

-Marie c'est ton étoile ?

- « Ma mère était ma muse et mon premier suppor- ter .....Tu es magnifiquement étoilée toi aussi avec ton fils et tu le sais . Mère et fils ont deux petits se- crets , être reine et être en symbiose totale » .

-Marie est l 'éternel visage que je peins ..... Tu es monté au ciel , tu l 'as vue ?

-« Tu ne manques pas de culot , voilà que maintenant tu ne crois plus aux rêves ? Insolente, hier , tu n 'étais pas aussi hardie !»

-Hier je n 'étais pas encore née et tu ne m 'avais pas encore parlé de toi . Aujourd’hui je viens avec le rêve de ma nuit . Je m ‘agitais , je me découvrais avec pudeur, pareille à la reine de Ramallha sans un radis , sans un billet de train, sans parachute, sans autre havre que la destination connue de toi seul : la renaissance du rêve à la réalité .

-« Ma reine de l ‘art des ménades rieuse et plaisante , réalise que tu parles au Christ sans la moindre gêne . Ok je suis un homme banal mais je vois mieux que toi où tu veux en venir .

- Excuse, Christ n ‘est pas jésus ! Moi je te deman- de qui tu es , pas ce que tu vas devenir .

- « Ma chère Lune un hominidé médiatiquement méconnu , médusé par ton audace , tu vois, un type très banal . Merci de le dire ma rieuse, ramenons le complément de ma vie à demain .

- Une question que toutes les femmes se posent , t’ont même posée ? As tu jamais regardé une femme, les femmes en te voilant la face ?

- « J’ai regardé les femmes mais je suis resté à vivre comme un ascète »

- Pas de tentation ? Jamais ?

- « Jamais, le mariage est un engagement , jamais un sacrifice »

- Tu peux me le répéter trois fois ? »
- « Allons Allons Allons !Sois moins méfiante ! »

- He bien , sois satisfait, mettons au point notre méthode de connexion avec un mot :

aime -moi et reviens me raconter les merveilleuses histoires de ton passage sur la terre.